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Les acides aminés bons pour la prostate

Petite glande se trouvant sous la vessie, la prostate est essentielle au bon fonctionnement de l’appareil génital masculin. En vieillissant, une affection très courante peut se manifester chez les hommes : l’hypertrophie bénigne de la prostate. Il est toutefois possible de la prévenir ou d’y remédier.

Qu’est-ce que l’hypertrophie bénigne de la prostate ?

L’hypertrophie bénigne de la prostate consiste en une augmentation de la taille de cette glande qui peut alors comprimer l’urètre et faire pression sur la vessie. Cela peut engendrer des problèmes de miction (comme un besoin plus fréquent d’uriner ou des douleurs par exemple). Cette affection touche la majorité des hommes (plus de la moitié dès l’âge de 60 ans et 90 % après 80 ans). Comme son nom l’indique, elle est bénigne, donc non dangereuse en soi. Cependant, ses symptômes peuvent être très incommodants pour certains hommes.

Par ailleurs, l’hypertrophie bénigne de la prostate peut donner lieu à des complications telles que des infections urinaires, des calculs dans la vessie, une accélération du vieillissement de la paroi de la vessie, des dégâts aux reins etc.

Des acides aminés pour soulager la prostate ?

Les acides aminés sont des molécules à la base de la composition des protéines qu’ils forment grâce à des liaisons peptidiques. Il existe une centaine de ces substances dont seulement 22 peuvent entrer dans le génome humain. Selon une étude publiée en 1958, la combinaison de trois acides aminés (la glycine, l’alanine et l’acide glutamique) aurait des effets bénéfiques sur le fonctionnement de la prostate. Sur 40 cas d’hypertrophie bénigne de la prostate, la synergie de ces molécules a permis de réduire la taille de la glande dans 93 % des cas. Dans 33 % des cas, les hommes ont même retrouvé une taille de prostate normale. Le traitement a également permis de soulager la nycturie (fait de se réveiller plusieurs fois au cours de la nuit pour uriner) dans 95 % des cas. Les auteurs de l’étude n’ont noté aucun effet indésirable, concluant par une recommandation de l’utilisation de ce mélange comme traitement palliatif contre l’hypertrophie bénigne de la prostate. Des travaux scientifiques publiés en 1962 ont permis de confirmer cet effet grâce à une étude contrôlée sur 45 cas.

Sources :

1. Henry M. Feinblatt, Julian C. Gant. Palliative Treatment of Benign ProstaticHypertrophy. The Journal of The Maine Medical Association. 1958
2. Frederic Damrau. Benign prostatic hypertrophy : amino acid therapy for symptomatic relief. The Journal of the American Geriatrics Society. 1962

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