LES CONSEILS SANTÉ DU LABORATOIRE JANINE BENOIT

Le curcuma, une épice vieille comme le monde

Alicament par excellence, le curcuma est cultivé en Inde depuis l’Antiquité pour ses propriétés médicinales. Les scientifiques étudient cette plante avec attention depuis de nombreuses années, notamment pour son effet anti-cancer.

La curcuma : un antioxydant puissant

Le curcuma est considéré comme étant un « super-aliment » de par ses nombreuses propriétés qui suscitent depuis longtemps l’attention des chercheurs. La curcumine, molécule active du curcuma, témoigne de puissantes propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires qui expliquent la majorité de ses bienfaits en matière de prévention et de traitement de maladies.

Un antioxydant permet de neutraliser les radicaux libres qui causent des dégâts à nos cellules et qui sont ainsi responsables des pathologies liées au vieillissement. C’est par ailleurs cette vertu qui confère à la curcumine un effet anticancéreux. L’utilisation du curcuma est également intéressante dans le traitement de pathologies inflammatoires, du syndrome métabolique, de l’arthrite, de l’anxiété, du diabète, et de l’hyperlipidémie (excès de lipides dans le sang).

L’histoire du curcuma

Le curcuma, également appelé « safran des Indes », provient sous-continent indien où cette plante est cultivée depuis des millénaires, dans un but à la fois alimentaire et médicinal. La médecine ayurvédique reconnaît depuis longtemps ses vertus exceptionnelles sur la santé – on le retrouve d’ailleurs dans d’anciens écrits sacrés en sanskrit qui en font l’apologie (notamment dans l’Atharvaveda). Son utilisation dans la médecine traditionnelle chinoise date également de plusieurs siècles avant notre ère. En Occident, le curcuma a été décrit notamment dans le traité de Dioscoride « De Materia Medica » au cours du premier siècle ap. J.-C. Dès le XVIIe siècle, l’usage du curcuma s’est fait de plus en plus fréquent dans la médecine occidentale, c’est pourquoi il est importé en masse en Europe. Aujourd’hui, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) reconnaît comme cliniquement justifiée l’utilisation du curcuma dans le traitement de certains troubles digestifs. Elle reconnaît également son usage traditionnel face à l’arthrite, aux ulcères gastriques, aux troubles menstruels, à la diarrhée et aux troubles cutanés.

Sources :

1. Rahmani AH, Alsahli MA, Aly SM, Khan MA, Aldebasi YH. Role of Curcumin in Disease Prevention and Treatment. Adv Biomed Res. 2018
2. Hewlings SJ, Kalman DS. Curcumin: A Review of Its Effects on Human Health. Foods. 2017

3. Prasad S, Aggarwal BB. Turmeric, the Golden Spice: From Traditional Medicine to Modern Medicine. Herbal Medicine: Biomolecular and Clinical Aspects. 2nd edition. 2011. Chapter 13

Produit ajouté à la liste